Focus sur l’activité Créa Recycl

INTERVIEW DE GÉRALDINE, EDUCATRICE

Qu’est-ce que l’activité Créa Recycl ?

L’activité touche le recyclage et la récupération. On part des forces des personnes qu’on met en scène en fonction de leurs envies et des projets. On essaie aussi de faire des plus gros projets en groupe, et là, on essaie de prendre les particularités de chacun pour arriver à un projet commun. L’activité a lieu 8 demi-journées par semaine. C’est un large public puisqu’on a les participants de l’activité jardinage qui reviennent ici parfois.
Il peut donc y avoir des groupes d’hommes, qui vont travailler plus le bois. Cela rappelle des souvenirs aux anciens travailleurs de l’atelier protégé. Ils font les cœurs en bois, les sapins, ils pyrogravent les planches, poncent…
À côté de ça, on a aussi des groupes de femmes qui travaillent plus la laine, la couture… Par exemple, Lucienne réalise des carrés u crochet et on se retrouve avec des centaines de carrés qu’il faut qu’on rentabilise. Il y a aussi les fleurs de Patricia qu’elle fait en partie chez elle et qu’elle nous ramène. Ce n’est donc pas uniquement des choses qu’ils font en activité, c’est aussi des choses qu’ils ramènent de chez eux. On va travailler ce qu’ils maîtrisent mais aussi essayer de nouvelles techniques.

Quel est le but de l’activité ?

Un des buts recherchés est d’encourager et permettre la création, le choix dans les travaux, la transformation de leurs idées en réalisations sur base du recyclage. L’activité favorise l’entraide et la complémentarité entre nos résidents, de façon à ce que les capacités de chacun soient mises au profit des autres. Mais elle favorise aussi la collaboration avec d’autres activités quand on en a besoin comme avec les Rangers, le jardinage, le jardin sensoriel et bien d’autres… On fait des réalisations individuelles pour l’aménagement des lieux de vie, faire des cadeaux, mais aussi des œuvres collectives auxquelles chacun participe au fil de son envie et de ses capacités. Nous rendons visibles nos réalisations de manière locale par le biais d’expositions et de ventes pour la valorisation personnelle de nos résidents. Un objectif important est d’offrir une ambiance, du plaisir au travers d’un climat convivial et d’être en contact avec l’extérieur dans le cadre des projets.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Ce qui est difficile, c’est de prendre le temps d’apprendre de nouvelles choses, de nouvelles techniques, vu le nombre de participants et le fait qu’il faut trouver et valoriser les compétences de chacun. Il faut aussi être sans cesse à la recherche de nouvelles idées et de matériel pour répondre à la demande afin que chacun soit au travail chaque jour. Il ne faut pas non plus entrer dans de la production lorsqu’il y a des demandes extérieures. L’activité doit rester un plaisir et doit se dérouler sans pression.

Quels sont les projets actuels et futurs ?

Dernièrement, nous avons créé des attrape-rêves. Il s’agissait d’un travail commun auquel chacun a participé. Que ce soit la pose des perles, couper des bandes de tissus, enrouler, tresser, nouer… Pour Noël, nous allons décorer le restaurant avec des sapins en bois comme nous l’avons fait les autres années. On participe aussi chaque année au projet Mascarade, qui aura lieu bientôt. On décore les jardins et les lieux de vie mais aussi les espaces personnels des résidents. Bien sûr, on va continuer à participer à des expositions locales et extérieures en fonction des demandes et de nos possibilités, ce qui va déterminer nos travaux futurs. Le dimanche 24 juin, par exemple, nous avons participé au weekend de la laine à Rogery où nous avons exposé nos œuvres.

 

 

Benoît Gérardy :

L’activité Créa-Recycl est la continuité d’une ancienne activité « marionnettes ». Plusieurs figurines sont encore présentes accrochées dans le local.
Désormais elle est ouverte à de multiples créations, collectives ou individuelles, dont le dénominateur commun est l’utilisation de matériaux à recycler, donc sans valeur. Il est dès lors encore plus remarquable d’aboutir à une telle qualité, une telle originalité, une telle esthétique !
Les animatrices se font un devoir de rendre ‘possibles et réalisables’ les idées amenées par les
participants mêmes.
Elles veulent aussi induire une dynamique de collaboration et de complémentarité entre tous, autant pour des réalisations collectives que personnelles, ce en s’appuyant sur les compétences spécifiques de chacun.
Lorsque l’on me demande d’associer une finalité principale à ce projet, j’avoue que j’ai des difficultés à le départager entre « création expression » et « utilité sociale », les deux dimensions étant fortement présentes.

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Profitez d’un nouveau jardin partagé à Vielsalm !

Vous ne disposez pas d’un endroit pour cultiver et vous souhaitez vous mettre au jardinage ? Un jardin partagé est en train de voir le jour à Vielsalm, derrière la maison de repos La Bouvière et le Foyer La Hesse, et est maintenant accessible (aux citoyens de la commune).

Qu’est-ce qu’un jardin partagé ? C’est un espace de culture divisé en plusieurs parcelles. Ces parcelles sont attribuées à des personnes qui cultivent leurs propres légumes.

Il a également pour but de favoriser l’accès à des produits de qualité en privilégiant le circuit court, de renforcer l’éducation à une alimentation de qualité par la mise en place d’un jardin didactique ouvert aux élèves de l’enseignement primaire et de favoriser des liens sociaux entre différents publics.

Cet espace, ouvert à tous, a pu voir le jour grâce à la collaboration de l’ASBL Les Hautes Ardennes, de l’Entreprise de Travail Adapté de Vielsalm, du CPAS de Vielsalm et du Département « Conducteurs d’Engins de Chantier » de l’Athénée Royal de Vielsalm-Manhay qui s’est chargé notamment des gros travaux d’aménagement.

Comment cela va-t-il se passer concrètement ?

Vous aurez à votre disposition :

  • Une parcelle délimitée de dimensions variables selon vos besoins ;
  • Des outils mis en commun ;
  • Un abri pour stocker votre propre matériel ;
  • De l’eau ;
  • Du compost ;
  • Des conteneurs pour les déchets organiques.

Les parcelles sont disponibles dès à présent, moyennant une participation annuelle de 0,50 € par m². Vous devrez adhérer à une charte reprenant certains principes tels que l’obligation de pratiquer une culture propre, d’entretenir correctement votre parcelle…

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à prendre contact avec la personne responsable au 0489/19.86.70.

 

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Focus sur le groupe Aînés

INTERVIEW DE SABINE, ÉDUCATRICE

Qu’est-ce que le groupe “Aînés” et comment fonctionne-t-il ?
L’activité consiste essentiellement à avoir un rythme plus lent, en fonction de l’heure du lever des pensionnaires. Il y a un lever plus tardif, un déjeuner plus tardif également. On essaie de respecter au mieux leur rythme. On a encore beaucoup de nursing avec eux puisqu’on doit accompagner les bains. En général, on est souvent deux avec l’infirmière pour éviter qu’ils n’angoissent, qu’ils ne refroidissent pas, pour mettre un essuie au plus vite sur eux. Pendant ce temps-là, une éducatrice reste pour faire le rangement des chambres puisqu’ils ne savent pas le faire. On n’attend pas d’avoir fini tous les bains pour commencer les déjeuners. Dès qu’un pensionnaire finit son bain, il déjeune. Il ne s’agit pas d’un déjeuner commun. C’est plutôt “à la carte” ! On doit les aider et épaissir puisqu’on a beaucoup de problèmes de fausses déglutitions. Il y en a à qui nous devons donner à manger car ils ne savent plus le faire eux-mêmes. Lorsque les déjeuners sont finis, on essaie de lancer une petite activité pour le matin qui ne débute jamais avant 11h. Il arrive même parfois qu’un bénéficiaire fasse un malaise ou une crise d’épilepsie et dans ce cas-là, on ne sait pas lancer d’activité. Dans ce cas les autres bénéficiaires regardent la télévision ou on leur donne un tricot ou des livres. Avant, on faisait de la stimulation cognitive avec la logopède mais on n’a plus vraiment de candidat apte à le faire. Le repas de midi est un repas accompagné puisqu’on a d’autres personnes qui ont des problèmes de fausses-déglutions qui viennent nous rejoindre afin qu’on puisse avoir un oeil dessus. En général, on est deux éducateurs, un qui donne à manger et l’autre qui surveille. On essaie de manger dans le calme. L’après-midi, eux résidents font la sieste, il y a les mises aux toilettes et puis on fait une petite activité. Le lundi, c’est systématiquement des crêpes, on a un appareil pour mettre sur la table et chacun participe.Le vendredi, maintenant qu’il fait bon, on va à chaque fois dîner à Rencheux pour qu’ils gardent contact avec les autres bénéficiaires qu’ils n’ont pas l’occasion de voir autrement. Sinon, c’est souvent des poses de vernis, des jeux de cartes, aller faire un tour dehors s’il fait beau, voir en cuisine ce qui est prévu pour le midi… On essaie aussi d’aller une fois par an à la Foire à Liège. C’est la grosse activité pour laquelle ils sont très demandeurs. L’autre grosse activité, c’est Banneux. C’est prévu qu’on y aille dans 15 jours mais en fonction d’un malade ou l’autre, ça va peut être tomber à l’eau et on devra reporter. Lorsqu’on a un bus, c’est aussi agréable d’aller faire un petit tour, aller boire une tasse de café, manger une pâtisserie… On peut aussi lancer un sujet, venir avec un livre, parler d’un thème, il y en a qui font aussi des dessins. Les activités sont adaptées à la personne. Mis à part l’activité cuisine, on n’a pas vraiment d’activité commune. C’est
en fonction de leurs envies.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?
En premier lieu, c’est le fait de gérer les maladies. On a parfois des personnes qui sont hospitalisées et ça demande du temps pour les visites. Lorsqu’on est deux éducateurs ça va. Mais lorsqu’il n’y a qu’une éducatrice, ça pose problème car certains bénéficiaires ne peuvent pas être exposés aux microbes auxquels ils sont trop sensibles. Un autre problème est que l’on a souvent des bénéficiaires malades qui intègrent le groupe Ainés pour être au calme. Lorsqu’ils sont fort malades, pour éviter les microbes, on leur demande de rester dans les lieux communs et une éducatrice passe voir si tout va bien toutes les demi-heures. Les lieux nous posent également des soucis. On a des escaliers, on a un peu difficile avec les rampes. Ce n’est pas facile d’accès au niveau mobilité. L’espace est fort petit. Mais on l’aime beaucoup et on ne tient pas à le quitter.

Est-ce que vous avez des projets à court et long terme ?
À long terme, c’est vraiment difficile. Par exemple, on avait programmé une sortie au restaurant en soirée pour fêter les anniversaires mais on a dû annuler. Deux bénéficiaires se sentaient fort fatigués. On va vraiment devoir laisser tomber ça aussi. Peut être essayer d’envisager d’y aller sur le temps de midi ou alors préparer des repas un peu plus festifs mais ici. Par exemple, le lundi soir on cuit des lasagnes ou des pâtes pour qu’ils aient des choses un peu moins ordinaires que des tartines jambon-fromage.

 

Geneviève Noerdinger :
L’accompagnement des Aînés nécessite de se centrer surtout sur des aides individuelles : pour l’habillement, les repas, l’hygiène, les déplacements. L’avant-midi étant plus chargé, malgré le petit groupe on prévoira toujours deux accompagnants. L’après-midi, ce sera en fonction des possibilités, mais on a bien à l’esprit qu’en prévoir deux permet une meilleure prise en charge. Les éducatrices doivent également observer finement chacun, ne serait-ce que pour donner des informations, parfois même alerter, le service médical quand de petits symptômes doivent être pris
en compte. C’est important que ce groupe, comme le Groupe Confort de Bêche, soit ‘basé’ sur le site de vie. Cela permet de suivre leur rythme, sans devoir stresser les personnes pour des raisons d’horaire de bus. Même si parfois, durant l’avant-midi ou l’après-midi, certains pourront rejoindre d’autres activités ou d’autres groupes.

 

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Marche HAViMA : 2ème édition !

Le mercredi 23 mai, le groupe HAViMA organisait pour la seconde année leur marche dans la région. Trois parcours étaient proposés, un parcours de 2km accessible au PMR, un de 5km et un de 10km. Plusieurs autres institutions étaient au rendez-vous pour découvrir notre belle région. C’était même l’occasion pour certains de retrouver des amis rencontrés lors d’activités extérieures !

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Special Olympics Belgium 2018

Les 9, 10, 11 et 12 mai, l’ASBL Les Hautes Ardennes était représentée par ses athlètes aux Special Olympics Belgium (SOB). Si certains ne sont arrivés que le samedi, d’autres ont été présents tous les jours et se sont donnés à fond pour remporter une médaille. Au total, 7 médailles d’or, 8 d’argent et 6 de bronze ont été remportées pour un totale de 27 compétitions. Comme chaque année, nous sommes très fiers de leurs résultats et nous félicitons leur motivation plus que présente !

Bravo à Alain, Brigitte, Kévin, Sabrina, Sarah, Pascal, Mathias, Pascal, Gilles, Christian et Philippe pour leurs performances !

 

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Focus sur les activités « cuisine sensorielle »

INTERVIEW DE DOMINIQUE, ÉDUCATRICE DU GROUPE BIEN-ÊTRE

Qu’est-ce que l’activité cuisine sensorielle ?

C’est une activité qui existe depuis fort longtemps, qu’on a toujours faite ici en activités de jour. On a toujours voulu que des personnes qui ont des difficultés ou des capacités différentes puissent réaliser aussi une activité cuisine. C’est souvent un petit groupe de 4 à 5 personnes. On partage au repas de midi ou juste avant celui-ci. En premier lieu, on accorde de l’importance à l’hygiène, le lavage des mains qui constitue un rituel bien précis, la mise du tablier et on s’installe à table. On appelle ça la cuisine sensorielle puisque les aliments qu’on travaille sont de couleurs différentes, ont une odeur différente lorsqu’on les cuit. Après avoir lavé, découpé, on cuit et après la cuisson, on range. On goute ensuite le résultat de notre travail avant la fin de l’activité. On travaille toujours avec un fond musical. Ça a beaucoup d’importance. Souvent, on en fait profiter des personnes qui passent. On fait des potées de légumes qui remportent un certain succès.

Quels sont les objectifs de l’activité ?

L’objectif c’est que, malgré les difficultés, on puisse réaliser quelque chose ensemble. Il y a vraiment une finalité puisqu’on mange ce qu’on a fait à l’activité. L’objectif, c’est donc de montrer que nous aussi on sait réaliser quelque chose tous ensemble.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Parfois les difficultés sont liées simplement à des problèmes physiques, des problèmes de vue, parfois, qui sont quand même relativement importants. Je suis souvent étonnée de la façon dont ils arrivent à un bon résultat alors que ça peut être très compliqué. Parfois c’est l’utilisation d’une seule main. Alors on essaie de favoriser l’utilisation des deux mains pour travailler. C’est une activité qui nécessite de l’attention constante.

 

INTERVIEW DE DÉSIRÉE, ÉDUCATRICE DU GROUPE ENTREBLOCS

Qu’est-ce que l’activité cuisine sensorielle ?

L’atelier a lieu le mercredi matin. En général on fait une recette sucrée, des biscuits, des gaufres… Lorsque l’on débute l’activité, on commence par se laver les mains, mettre son tablier et s’asseoir. On prend ensuite la recette qui est à chaque fois lue par Marie-France qui nous indique les proportions. Après, on prend les ingrédients et on pèse puis on réalise la recette. Aujourd’hui, ce sont des donuts. Ensuite on en porte chez Benoit et chez Geneviève. On fait alors une tasse de café et ils ont le droit d’en goutter. On ne les vend pas et on n’attend pas le lendemain pour les manger.

Quels sont les objectifs de l’activité ?

C’est de cuisiner des pâtisseries eux-mêmes. Participer à des recettes de cuisine. Parfois c’est Marie-France qui sort des recettes de son ordinateur et qui dit : “Tiens, on ferait bien ça mercredi prochain”. On travaille aussi sur l’autonomie de base, les calculs, apprendre à peser les grammages… C’est convivial. On fait quelque chose à manger qu’on goûte de suite. Et voir que la direction en mange chaque fois et dit que c’est bon aussi c’est gratifiant. Gilles est fier d’aller porter ce qu’il a fait.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Je n’ai pas du tout de difficultés. On a une petite phrase qu’on dit entre nous quand on mange. On dit que “c’est dégueulasse”.

 

Benoit Gérardy :

« Les ateliers de cuisine sensorielle trouvent tout leur intérêt avec des personnes plus dépendantes. Ils sollicitent 4 sens : le toucher, la vue, l’odorat et …le goût. En effet, les réalisations sont consommées à la fin, ce qui, outre le fait d’être un renforçateur systématique, permet aussi à ces ateliers de se réaliser complètement en une seule séance. Cela rend la démarche plus compréhensible pour ce public.
Les apprentissages sont nombreux. Les personnes travaillent les ingrédients (découper, mélanger, …), mais posent d’autres gestes également très utiles : ceux liés à l’hygiène (se laver les mains avant de commencer), à la préparation du matériel, au lavage de la vaisselle, au dressage de la table…
Cette activité proposée par Dominique, Gaëtane, Désirée (et les autres animateurs des groupes Confort, Arc en Ciel, Aînés, …) travaille la socialisation, l’autonomie domestique et résidentielle, la dextérité fine… Cela ne se résume donc pas uniquement à faire des potages et des biscuits ! »

 

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Focus sur l’activité danse

 

INTERVIEW DE CHRISTINE, ÉDUCATRICE

Qu’est-ce que l’activité danse ?
À la base, c’est Maryse qui tenait un groupe avec plutôt des danses folkloriques. Quand j’ai commencé à travailler plus souvent en centre de jour, on s’est regroupées. J’avais envie de faire un peu plus moderne et comme Maryse était moins souvent là, on a poursuivi avec des danses modernes. Les participants mordaient bien à ce style de danses. En 2015, on a commencé à préparer un spectacle et maintenant, on prépare le suivant. Maryse vient une fois sur deux. L’activité a lieu tous les jeudis matins avec environ 14 personnes, comme on est deux, et tous les mardis après-midi avec 7-8 personnes. Je préfère avoir des grands groupes, comme ça, plus on est, plus ça donne une vue d’ensemble. Lorsqu’ils sont 3, ça ne donne pas grand chose. Ils sont aussi plus motivés lorsqu’ils sont tous ensemble.

Quels sont les objectifs de l’activité ?
Dans les objectifs que je donne, c’est à la base se mobiliser. On commence par un échauffement , on fait des exercices, de la psychomotricité, on lève les bras , les jambes, on bouge… Et puis on commence la danse. Les objectifs c’est donc de “transpirer”, en tout cas de bouger et être en mouvement.

Quelles ont été les difficultés ?
On ne le prend pas en temps que difficulté mais il y en a qui suivent moins que d’autres, qui n’ont pas le rythme. Mais ils font partie du groupe et ils se mélangent
dans le groupe. On ne les met pas de côté pour cette raison-là même si ils ne savent pas bien suivre. On fait plusieurs fois la même musique, on répète et alors Maryse se met avec quelqu’un, je me mets avec quelqu’un d’autre et puis on change. Donc il n’y a pas vraiment de difficulté. Mais pour eux, c’est sur qu’ils ne sont pas du même niveau. Ils ont des niveaux différents mais on s’adapte et on va près des personnes qui ont plus de difficultés. Et même si ils ne font que 5 pas sur la chanson, on est contentes. Au niveau sonore, la pièce était déjà aménagée, donc je n’ai pas eu de soucis, j’amène mes musiques et je n’ai qu’à utiliser le matériel présent.

Quels sont les projets à venir ?
Le 20 avril, on a un spectacle devant les parents. Il n’y a pas que de la danse, il y a aussi du théatre. Le théâtre compose la première partie et on enchaîne avec la danse. L’objectif c’est de montrer le plus de personnes. On aurait pu se limiter à notre groupe, mais on aime les challenges et les défis. Le but c’est donc d’essayer de faire venir le plus de personnes possible sur la scène, ainsi que les éducateurs. Comme c’est un souper de rencontre-famille, ça tombe bien. La première fois ça avait bien donné du fait que les parents voient aussi les éducateurs qui travaillent avec leur membre de la famille et donc voient un peu le travail qu’on fait. Ce spectacle leur permet aussi de mettre des visages sur des noms. En tout, on a 7 à 8 danses qu’on travaille tout au long de l’année, voire pour certaines qu’on travaille depuis plus de 2-3 ans. Il y en a qui les connaissent bien mais d’autres qui intègrent seulement le groupe maintenant.

BENOIT GERARDY :
L’activité danse proposée par Christine et Maryse est un moment empreint de dynamisme, de convivialité et de plaisir. Cela tient non seulement au thème (musique-danse) mais aussi à la personnalité dynamique des animatrices. Elles sont parvenues à transformer un moment où on doit beaucoup bouger, comme le dit Christine « durant lequel on transpire », en un moment pourtant apprécié et très demandé. Le fait de travailler les danses avec la perspective de les présenter à un public donne évidemment un sens supplémentaire à la démarche. Nous sommes impatients de les voir à l’oeuvre le 20 avril, et je souhaite vraiment qu’un maximum de professionnels soient présents ce jour-là, sinon sur scène avec eux, alors dans le public pour regarder ce travail, et ensuite rencontrer des familles !

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Visite de la Ministre, Mme Greoli, à l’ASBL

Ce vendredi 16 mars, Alda Greoli, Ministre de l’Action Sociale, de la Culture et de la Petite Enfance, a rendu visite à l’ASBL Les Hautes Ardennes, où elle fût accueillie comme il se doit par l’équipe dirigeante en place, ainsi que par le Président et bourgmestre Monsieur Elie Deblire. Après une présentation de celle-ci et des quelques projets à venir, Mme la Ministre a eu l’occasion de visiter les différentes activités présentes sur le site de Rencheux.

 

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Les Hautes Ardennes engagent !

Les Hautes Ardennes engagent un éducateur A1 !

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Focus sur l’Activité Rythmes et Mouvements

Interview de Romain, éducateur

En quoi consiste l’activité ?

Ça fait 10 ans que j’ai créé l’activité au sein de l’Asbl. Au début, c’était une activité judo avec des jeux de position. J’avais à l’époque une population plus dynamique. Et puis elle a changé et vieilli, des problèmes de dos sont apparus et donc j’ai voulu faire évoluer un peu l’activité. On en est arrivés à une activité plus multisports. On utilisait des ballons de tous styles, essentiellement en mousse.  Évidemment, lorsqu’il fait bon on va faire des activités dehors pour ne pas rester juste au Dojo. Progressivement, comme j’avais beaucoup de musiciens dans le groupe, on a créé une partie danse africaine. Avec Kevin et Eddy qui font de la danse, Tony au chant et d’autres qui se chargent plus de la partie musicale. On a travaillé ainsi pendant deux ans et on a maintenant le projet de montrer ce que l’on sait faire à l’extérieur. On a eu aussi l’occasion, à deux reprises, d’accueillir des élèves de primaire pour leur montrer ce que l’on faisait au Dojo. Au final, je n’ai pas fait grand-chose, j’ai profité de ce qu’ils savaient déjà faire. Par exemple, Eddy savait déjà jouer des percussions et Grégory savait déjà jouer de la trompette; donc je les laisse faire. Ça ne m’a pas demandé de grosses dépenses d’énergie, j’ai plutôt essayé de rassembler tout ce qu’ils savaient déjà faire.

Quels sont les objectifs ?  

D’abord le mouvement, mais aussi le fait d’avoir un endroit où l’on peut extérioriser et dépenser son énergie. Il y a quelques années, j’utilisais même le punchingball pour qu’ils puissent se défouler. Les jeux de positions permettaient aussi de sortir beaucoup d’énergie et c’était assez intéressant. Maintenant qu’il ne s’agit plus de la même population, l’activité est devenue plus calme. L’objectif n’est plus de dépenser son énergie mais bien de trouver un certain accomplissement.

Quelles ont été les difficultés ?

Au début, je n’avais pas beaucoup de matériel. Donc j’ai dû faire avec ce que j’avais. Maintenant j’ai accumulé du matériel, on a plein de ballons dans tous les styles, mais je continue à apporter les instruments de chez moi. Une autre difficulté, c’est lorsque le groupe change régulièrement. C’est difficile d’avoir un suivi et une évolution sur le long terme. Pour le moment, j’ai le même groupe depuis 3 ans. Donc on peut s’investir dans des projets à long terme et définir des objectifs concrets.

Quels sont les projets en cours ?

On doit faire une représentation au début du mois de mars dans une autre institution qui nous avait demandé de venir faire un spectacle. Ce sera notre première représentation à l’extérieur.

 

Benoît Gérardy :

« L’animateur a la particularité d’avoir des compétences artistiques, dans tout ce qui est rythme, musique, expression corporelle… Il a en outre une formation sportive et pédagogique. Ce qui fait que c’est une activité qui combine le mouvement, la musique, la danse… et grâce à ses grandes compétences pédagogiques, il a pu accueillir dans son groupe des personnes que l’on appelle « double-diagnostic ». Il s’agit d’un public assez complexe à encadrer, c’est par conséquent une activité précieuse ! » .

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